Bonjour à tous,
Avant toute autre chose, vous retrouverez dans le billet précédent (dessous celui-ci en somme) un point complet sur les résultats universitaires de ce semestre.
Nous y voilà donc. Puisqu'il me faut quitter le Collège ce vendredi matin, puisqu'il me faut détacher tous les posters, toutes les cartes routières sur les murs de ma chambre, il est temps peut être de prendre sa plume la plus nostalgique et faire un point sur cette année.
Une année riche de rencontres, de personnes sympathiques et acceuillantes. L'hostilité du pays a forgé cette population et oblige chacun à être ouvert sur son prochain. Que ce soit dans le désert, ou au bord de la plage quand un touriste se perd, la première personne que l'on croise s'arrêtera pour vous demander si vous avez besoin d'aides. Les gens sont altruistes, sans jamais en faire trop. La politesse est de mise dans les transports en commum. C'est ainsi que je passerai Noël et les fêtes de fin d'année chez un de mes amis avant de repartir pour la France le 15 Janvier et que dorénavant je sors par la porte de devant dans le Tram ou le Bus et je souhaite comme tout le monde bonne journée au conducteur. Qui regarde le chauffeur de bus en France ? Pas la majorité des usagers, ni moi non plus.
Une année riche d'évènements au Collège. Soirées en tout genre, BBQ au soleil, week ends sur la côte, tournois sportifs intercollège. Sur ce dernier point, je garderai un grand souvenir des rencontres de Tennis intercollège où l'ambiance était surréaliste autours des courts.
Je garderai pour sûre des images fortes de Melbourne: ses buldings s'étendant le long de la Yarra River, la canicule sur St Kilda Beach, les cabanons colorés de Brighton Beach, le soleil se couchant sur les docks, les cris de la foule dans le Melbourne Cricket Ground a chaque but d'une équipe de Footy, les F1 rutilantes dans Albert Park, le Future Music Festival et Simple Minds en concert sous la pluie, les lignes de Tram s'enchevêtrant à chaque carrefour, l'ambiance BOBO-Underground de Brunswick Street ect....
Il y a forcement de la nostalgie à l'heure où on se dit qu'on ne reverra plus la Barrière de Corail, aura-t-elle disparue bientôt. Quand on se souvient des semaines à voyager en Tasmanie, dans le Queenslad, à Sydney, ou encore à parcourir le désert du Northern Territory, le coeur se serre. Tout cela est normal. J'arrive à évacuer cette petite nostalgie en me disant que jusqu'à Noël je pars parcourir la côte et le désert en South Australia. Un mois à dormir à la belle étoile, tout cela fera de grandes histoires à raconter. Par contre, les 23h de vol vers la France seront surement plus propices à la nostalgie.
Je n'ai aucun regret, voilà l'essentiel j'ai pu visiter tout ce dont je rêvais de découvrir, j'ai pu plonger dans une autre culture. Alors à l'heure des bilans, je me sens tout mélancolique, mais dans un dernier sursaut avant de revenir en France, je repars sur la route. 4500 km de routes, de pistes et de dunes et sur la première page de mon carnet de voyages je n'oublie pas de relire ces quelques vers :
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir ; coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Ceux-là, dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom !
S'il est vrai que les voyages Erasmus nous apprennent beaucoup sur nous et parfois appaisent nos nos maux, il est un virus dont on ne se guerrit jamais vraiment, celui du voyage et de la découvert.
Merci à tous ceux qui ont permis à cette jolie histoire de pouvoir s'écrire,
Merci à tous ceux qui ont passé quelques minutes, parfois plus, à lire ce blog
J'espère avoir été à la hauteur dans mon travail des attentes que vous aviez pu placer en moi.
Je vous dis à trés bientôt sur ce blog (pour une ultime fois), ou en France car les jours sont comptés.
Bien a vous
Romain
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